Tout d'abord, contre toute attente de la verticalité mais pas celle qu'on attendait,

non avant les montagnes, des buildings le long des rives.

De notre cabine nous les apercevons et prenons un peu peur,

puis nous accostons après de longs jours de paysages quelques peu similaires, bien qu’apaisants et méditatifs

S'ensuit la désormais traditionnelle cohue pour sortir du bateau, tout le monde veut profiter de sa journée a terre

chacun.e a ses raisons, passons...

Nous avons envie de prendre la température de ce pays qui va nous accueillir,

d'ailleurs on la prend de plein fouet la température

On chope une carte et direction le centro da cidade, le marché, les dégradés, la langue, une prison reconvertie en boutiques

qui porte le doux nom de centre de la culture

On se ballade beaucoup, on a chaud, on boit du lait de coco et du suco de mango

Waouh explosion de saveurs, de couleurs, de bonheurs simples et sains


Puis le bateau de nouveau et nous voici a Maceio,

la plupart de nos voisins croisiéristes s'arrêtent sur les belles plages longeant le port,

on décide de prendre les transports et d’aller fouiner dans le centre

plus rêche, moins lisse, moins touristique, plus authentique

Ici la politique s'invite sur les murs, on passe du:

"Lula livre" à "Nao vote, nao presidente, para autogestao" signé les anarkopunks


Pour finir, vient la belle Salvador et son foisonnement de couleurs, maisons peintes, touristes gentiment quadrillés

par un nombre important de flics souriants, flingue à la ceinture.

Cette ville a une âme, c'est sûr, mais il faut s'enfouir pour le découvrir.

On se rafraichit avec des jus, marchons sur les traces du roi de la pop et on se dit qu'on reviendra, autrement, en prenant le temps.


Ca y est ça sent la fin, les aurevoirs, le moment où tout commence.

Nous sommes agréablement surpris par cette session maritime qui ne devait être qu'une parenthèse,

mais que nous avons vécue pleinement, car après tout, c'est pas tous les jours qu'on fait une croisière!