Envie d'écrire sur cette croisière, ces 5 jours en mer, cette navigation improbable, contrastée, chaloupée, rythmée par un grand nombre d'activités.

Cette ville flottante est pleine de surprises, on navigue, on erre entre ses nombreux ponts, sans jamais prendre l’ascenseur (petite fierté). On se cherche, on se trouve, on se cherche encore, on ne se trouve pas. Les spots commencent a être connus, mais c'est tellement grand.

Ça y est on a notre clique, le clan des marcheurs comme on nous appelle, merci Vanessa pour le surnom, et surtout merci les copaines pour ces rencontres: Fredo, Edouard, Coline, Remi, Audrey, Evelina, waouh on se sent moins seuls

On sort, on se détend, on prend un peu cher avec le décalage horaire, et ouais le Nino il est complétement jetlag. C'est vrai que c'est plus cool pour nous de changer 1h tous les 2 jours, mais son p'tit corps a besoin de plus de temps et ça se ressent, surtout le matin quand a 5h il se réveille tout pimpant, prêt a secouer ses pauvres parents. Il a ses humeurs, mais globalement elles sont bonnes, il s'adapte tellement bien.

Papy Dino vient le prendre, pas farouche cet enfant. Nous on se relai, on noue des liens, on fait du sport. Et puis ça a du bon de l'avoir ce p'tit père, en une journée, effet boule de neige, surclassés en cabine avec balcon, nous voici propulsés a faire notre quotidienne leçon de brésilien sur notre nouvel extérieur, et hop v'la une baleine qui passe sous nos yeux.


Instant magique, effet-mer, éphémère.

On a même testé la discoteca babylon, ou l'ambiance est bling bling et twerkie, le gang de gays espagnols m'ont a la bonne, parfois un peu trop, mais toujours dans la bienveillance.

5 jours en mer c'est long, mais on s'y fait, entre contemplations, rencontres et ballades...en bord de mer

On se fait bercer par les vagues et on lit, on discute, on chante, on s'enchante

On commence a se lancer en brésilien avec les nombreux cariocas a bord


5 jours en mer c'est long, mais on a vu des poissons volants, on a compris ce que ça voulait dire être au niveau de l'équateur: c'est chaleur, moiteur, et grace au vent, un peu bonheur.

Ça y est demain on arrive au Brésil, encore quelques jours de bateau et une page se tourne, pas encore temps de faire le bilan calmement mais plutôt de continuer a profiter de chaque instant.