Vallée reculée, isolée, maisons parsemées

Nombre étonnant de pousadas au metre carré

Centre ville coloré et autoctone dreadlocké

Brésilien nativo ou d'ailleurs, gens adoptés se fondant bien dans le décor d'ailleurs


De passage pour quelques massages ayurvédiques et mystiques

Relaxation du vendeur d'artisanat, vacances en présence de pairs, mais concurrence difficile, ça va de paire

Originalités importées pour satisfaire les besoins et les envies d'initiés.

Ceux-là, cigalement venus ou en pause de fourmi, par des chemins divers et variés, égarés,


Si égarement il peut y avoir dans cet entonnoir à hippies, ce tiroir à malice.

Se terminant inlassablement par 15 kms de piste, en carona ou en minibus climatisé,

dans cette Rome poussiéreuse du bout du chemin, ce Pokhara bahianais

Vase clos vivant et contrasté, corps maniant le macramé, les échanges policés et qui dansent aussi facilement qu'un rythme endiablé peut s'initier


Contrasté comme un coucher de soleil coloré peut l´être, ce trou de vallée possède non pas une mais des facettes

Y'a la fête et le yoga, la capoeira sérieuse et disciplinée, autant que le théâtre bariolé et complètement barré

Pas de banque, logique dans cet endroit de va-nu-pieds, mais t’inquiète ça prend la carte, c'est pas sonnant et trébuchant mais ça vide les poches virtuellement et innocemment.


Tu peux te balader, mais motivé tu dois rester pour arriver seul à tes fins.

Rêves de cascades envolés, partis en fumée dans ces gorges asséchées.

Dommage mais cohérent quand le nom est fumaça.

C'est comme le port salut, c'est écrit dessus...no comment...


Commentons plutôt la vue incroyable et vertigineuse, majestueux trou étendu loinnnn devant.

Satisfaction du marcheur et fierté d'être les premiers avec un bébé.

Regards interloqués suite à la découverte surprise d'une mini tête couverte par une mae attentionnée.


Partout la culture et l'envie de créer artistiquement, modestement, ou carrément professionnellement sous le chap' nous remémorant les suées passées chez les machins machines.

Parallèle logique d'une recherche de qualité mais improbabilité d'une découverte circassienne teinté de samba et voguant aux couleurs locales.

Plaisir de découvrir l'étendue infinie de disciplines explorées et revisitées sans complexe.

Bal forrò improvisé, braves gens lâchés dans l’arène, où les rênes sont débridés par ces reines aux déhanchés chaloupés.


Chez les hippies, la place de volontaire est chère, l'idée est érodée, effritée, mais faut tenter.

Tenter sa chance, ne pas se laisser intimider

Pour quelques feuilles ramassées, tu plantes une tente et tu peux être satisfait, tout comme les vieux rentiers usés d'avoir voyagé.

Se contentant de leurs manguiers, bananiers et autres citronniers, plus quelques bras volontaires, pour faire et défaire...pas cher.


Joyeuse et complète escapade chez ces hippies sans carte bleue mais avec empreinte digitale au guichet, et ouais!

Revigorante et reposante, toutes proportions gardées, petit bonus de la poussette n'attendant qu'un Nino secoué sur les pavés bric-braquants.

Joie, paix, amour au gentil pays des hippies. On est tous le hippy de quelqu'un, on connait ma rengaine, ceux là étaient les nôtres et on s'est bien marré, en toute simplicité, on a rencontré et on s'est ressourcé.